[Formation] Le cycle pratique de l’approche systémique : l’importance de la pratique
Face à la complexité des relations humaines et aux défis rencontrés dans l’accompagnement, la théorie ne suffit pas toujours et c’est bien par la pratique que l’on intègre véritablement une approche. Ceci est encore plus vrai dans le cas de l’approche systémique et c’est tout l’enjeu du cycle pratique proposé par Faine, qui permet aux professionnels d’expérimenter concrètement cette approche stratégique et paradoxale.
Pour en parler, nous avons réuni plusieurs intervenants chez Faine :
- Sébastien Herche, responsable de service éducatif en Protection de l'Enfance et formateur pour Faine sur les thématiques de la Systémique, du soutien à la parentalité et du travail social.
- Bruno Boussuge, ingénieur de formation il s’est formé au coaching après un parcours managérial de 20 ans en entreprise. Compagnon de route de Faine depuis plus de 10 ans, il intervient sur les parcours de formation au management, ateliers et séminaires.
- Carole Filaire, formatrice auprès des professionnelles petite enfance et en approche systémique pour Faine, intervenante en analyse des pratiques et responsable pédagogique d’un groupe de crèches.
- François Simonot, consultant formateur et thérapeute, il intervient dans le champ social en analyse des pratiques professionnelles, régulation institutionnelle et d’équipe. Il intervient sur les dispositifs formatifs pour les professionnel·les de l’enfance et de la petite enfance et les travailleurs sociaux.
- Héloïse Bertrand, job coach, elle accompagne des personnes en situations de handicap en entreprise. Elle est spécialisée dans les troubles du neurodéveloppement et orthophoniste.
À travers cette interview croisée, ils partagent leur vision et leur expérience du cycle pratique de Faine, son intérêt et ses apports concrets pour les professionnels en quête d’un véritable savoir-faire.
1- Pour commencer, pourriez-vous expliquer en quoi consiste ce "cycle pratique" proposé par Faine ?
Sébastien Herche : Le cycle pratique est la suite du cycle d’initiation au modèle systémique et stratégique. L’apprentissage théorique du modèle de résolution des problèmes humains, couramment appelé Palo Alto, est souvent une découverte déconcertante mais accessible dans son déroulé pédagogique. La mise pratique, en revanche, est plus ardue du fait de son focus sur les interactions dans « l’ici et maintenant ». Ce cycle pratique est donc l’occasion de revisiter la théorie à partir de situations concrètes.
Carole Filaire : En effet, l’idée du cycle pratique est de permettre aux apprenants de faire le point sur leurs apprentissages, de réviser les concepts théoriques mais aussi de rencontrer des professionnels de différents métiers et différents secteurs utilisant l’approche et de s’enrichir de leurs témoignages. Aussi, ils s’exercent à analyser des situations en appliquant un regard systémique, une posture d’intervention et des gestes d’interventions spécifiques à l’approche.
Héloïse Bertrand : On ne vient pas apporter d'élément théorique supplémentaire, mais plutôt partir de situations concrètes apportées par les stagiaires ou le/la formateur.ice pour réviser la théorie et voir comment on peut la mettre en œuvre de façon pratique.
2 - Pourquoi la pratique est-elle essentielle pour appliquer l’approche systémique ?
Bruno Boussuge : L’approche systémique est très structurée et repose sur des paradigmes originaux qui sortent du cadre habituel de la doxa. Elle nécessite une répétition pour appréhender les conséquences pratiques des concepts et ressentir les effets de leur mise en œuvre. Il faut le vivre.
Carole Filaire : Pour compléter ce que dit Bruno, je pense qu’il est nécessaire de pratiquer car l’approche systémique repose sur le constructivisme, une approche philosophique qui considère qu’il existe autant de réalités que de personnes. Pratiquer permet d’adopter cette manière de raisonner et de toujours tenir compte de la multiplicité des réalités des interlocuteur*ices rencontré.e.s. Notamment, on apprend à décoder les situations selon différents angles (systémique, stratégique, constructiviste), ce qui n’est pas intuitif. En plus, il est important de rappeler que cette approche n’est ni une méthode, ni un protocole d’actions décrites et prédéfinies. Elle nécessite donc de l'entraînement, de la pratique, pour se forger pas à pas une spontanéité et une souplesse qui puissent s’adapter à toutes les situations rencontrées.
François Simonot : Premièrement, la systémique c’est très large, c’est pour cela qu’on l’appelle Stratégique et Paradoxale. La raison est simple, tout le monde est stratégique et tout le monde est paradoxal. Donc quand on fait de la formation on rencontre vite un problème : tout est unique, tout est contextuel. Comme l’explique Claire, il n’y a pas de protocole et en même temps pour transmettre cette approche il faut faire des formations donc on est bien obligé de faire des généralités… Dans sa théorie, l’approche est facile à comprendre, le paradoxe est raisonné et il est expliqué. Mais c’est très dur de le mettre en œuvre. C’est pour ça qu'il faut s’entraîner. La théorie sans la pratique rend l’application de l’approche impossible.
3 - Quels sont les principaux bénéfices que les participants retirent de ces journées de pratique ?
Bruno Boussuge : Un gain de confiance ! Mais aussi des repères, des pratiques, un encouragement et un soutien pour faire évoluer leur pratique. En plus, Faine leur propose un espace sécurisé d'expérimentation et d'échanges entre pairs, guidé par un.e intervenant.e aguerri qui partage son expérience.
Carole Filaire : En plus, cela leur permet de réactiver leur mémoire et leurs connaissances des concepts qui fondent l’approche. Ils pourront dans un premier temps partager leurs interrogations sur leur compréhension de l’approche et ses applications avec d’autres apprenants, et dans un deuxième temps s’entrainer à des gestes systémiques.
François Simonot : Dans la formation de l’approche systémique stratégique et paradoxale, on ne fait pas de jeux de rôles, mais du concret. On travaille sur des difficultés réelles, qui arrivent dans le quotidien de nos aidés. Aussi, il faut préciser qu’on n’est pas là en formation pour résoudre les problèmes mais pour laisser les participants s’exercer, voir ce qu’ils en tirent, leurs réflexes, leurs questions etc… Ce qui est fort c’est que l’on apprend autant en tant qu’aidant qu’en tant qu’aidé.
4 - Comment observez-vous l’évolution des participants au cours du cycle pratique ? Quels changements notez-vous entre le début et la fin de la formation ?
Sébastien Herche : Personnellement, j’observe l’évolution des stagiaires à travers l’évolution de leurs questionnements. Souvent, en début de formation, ils ont tendance à poser des questions sans tenir compte du contexte de la personne concernée. Ils projettent leur vision du problème. L’évolution se fait sentir quand ils parviennent à co-construire avec la personne, c’est-à-dire, une vision du problème qui n’est pas la leur mais celle de l’aidé. Dans l’approche, on ne cherche pas à apposer NOTRE définition du problème mais plutôt à décoder ce qui pose problème à LA personne concernée. Par exemple, pour la majeure partie des personnes et c’est concevable, boire plus de 3L de vin par jour est un problème. Mais pour les personnes qui boivent ces 3L, ce n’en est pas un. Pour ces personnes, le vrai problème serait plutôt d’être empêcher de voir ses enfants, ou de ne pas pouvoir obtenir un travail, etc. Ce décentrage entre la projection de ce que l’on pense être un problème pour autrui et ce qui est un problème pour eux, c’est ça qui montre la progression d’un stagiaire en cycle pratique.
Carole Filaire : Pour observer la progression des participants, il faut regarder de près la manière dont ils manient les raisonnements fondamentaux (lorsqu’ils tiennent compte des prémisses et/ou du contexte) et dont ils fluidifient leurs décodages. Une autre observation, plus concrète, peut être faite en recueillant à chaque fin de session les apprentissages dont les participants ont pris conscience.
5 - Sans trop en dévoiler, pouvez-vous partager un exemple d’exercice ou de mise en situation proposée pendant ces journées ?
Bruno Boussuge : Un de mes exercices préférés c’est de prendre une situation classique d'accompagnement (individuelle ou collective), et de comparer comment elle est abordée avec l’approche systémique vs. avec la méthode habituelle de la personne concernée.
Héloïse Bertrand : J'aime proposer un exercice qui montre aux stagiaires qu'ils ont déjà intégrés l'intervention systémique à leur pratique... même s'ils ne s'en rendent pas toujours compte ! Je demande à un stagiaire d'exposer une situation problématique survenue depuis la formation Faine, de rapporter son intervention. L'exercice est de chercher ensemble quels gestes systémiques il y a appliqués. On réalise ainsi à quel point le mode de pensée systémique change notre regard, même si l'on débute !
François Simonot : Un exercice clé est de demander aux participants de faire de la ratification dubitative plutôt que de la ratification affirmative. La ratification affirmative c’est le fait d’hocher la tête et de dire “oui, oui, je comprends” lorsque quelqu’un nous parle. C’est totalement humain comme façon de faire mais, en intervention, cela fait croire à l’aidé que l’on est en accord avec ce qu’il dit et, du coup, il ne continue pas. De ce fait, avec l’approche systémique, on fait de la ratification dubitative, c’est-à-dire qu’au lieu d’affirmer, on va questionner, être dubitatif… ("Ah bon ? Tiens ? Ohhh ?"). Plus l’aidant est étonné, plus l’aidé va développer son propos et nous donner du contexte sur son problème.
6 - En quelques mots, qu’apporte Faine à travers ce cycle pratique ?
Sébastien Herche : Faine apporte précision, rigueur et exigence dans la diffusion pédagogique du modèle.
Bruno Boussuge : Et aussi la richesse de travailler avec un collectif d'animateurs praticiens, issus d’environnements très variés, ce qui permet d'éprouver la puissance de la méthode dans différents contextes. Faine permet à chaque personne (coach, formateur, accompagnateur social,...) de se projeter et d'élaborer sa pratique.
Héloïse Bertrand : Je dirais aussi l'opportunité unique de mettre en pratique les points théoriques et de comparer ce qu'apporte l'intervention systémique par rapport à d’autres types d’interventions.
7 - Pourquoi l’interaction et l’expérimentation sont-elles si centrales dans l’approche systémique ?
François Simonot : En complément de ce que j’ai dit sur la ratification, comme c’est quelque chose de très commun, il faut pouvoir s’exercer à faire autrement dans un cadre sécurisé et sécurisant. Plutôt que de nager directement dans l’immense océan de la vie réelle, c’est mieux de commencer par nager dans le petit bassin qu’est la formation. Il ne faut surtout pas sous-estimer la difficulté qu’est de mettre en pratique cette approche. C’est comme le poker, les règles sont faciles mais pour bien jouer il faut beaucoup pratiquer. C’est pour cela que l’interaction et l'expérimentation sont aussi centrales dans notre approche.
Sébastien Herche : Exactement. Le modèle se focalise sur l’analyse des relations entre les membres du système concerné et de fait, la question des interactions y est centrale. Par ailleurs, le vivant ne pouvant être appréhendé que de manière dynamique, en tenant compte autant que possible de notre influence, un intérêt particulier est apporté à la pratique comme modalité pédagogique.
8 - Comment ce cycle pratique s’inscrit-il dans la philosophie globale de Faine en matière d’accompagnement des professionnel-les ?
Carole Filaire : La philosophie de Faine c’est apprendre en faisant et en étant actif. Expérimenter est joyeux et ancre les connaissances. Avec ce cycle, les apprenants s’intègrent dans une communauté de connaissances.
Bruno Boussuge : Faine partage mon profond respect de l’autre et ma croyance que chaque personne ne cesse de se développer. Travailler en même temps sur le cadre organisationnel, les dynamiques collectives (ou managériales) et les capacités des personnes à se développer est une alchimie puissante et une vision du monde généreuse.
Héloïse Bertrand : C'est une approche non normative qui part de l’expertise de notre interlocuteur au lieu de proposer une méthode miracle qui fait table rase du passé. Une approche écologique et minimaliste, "primum non nocere" à la différences d'approches plus spectaculaires ou l'intervenant travaille en position très haute.
9 - Que diriez-vous à un professionnel hésitant à rejoindre cette formation pour le convaincre de faire le pas ?
Bruno Boussuge : Qu'il a bien raison d'hésiter. C'est un choix délicat et qui risque de changer sa vision du monde pour toujours. Alors, qu'il prenne le temps de bien se renseigner et de vérifier que c'est la bonne méthode et le bon moment pour lui.
Sébastien Herche : Je suis d’accord avec Bruno, surtout que pousser quelqu’un qui hésite à choisir n’est pas la voie du modèle ! Mais, je pourrais dire que ce serait l’occasion de voir de manière plus claire l’application des concepts théoriques vus en initiation et de se sentir plus à l’aise pour pratiquer sur son terrain professionnel par la suite.
Carole Filaire : Moi je dirais que revisiter ses connaissances de l’approche en les partageant avec d’autres permet de les consolider parce que mettre en commun les difficultés peut les alléger ou les résoudre. Aussi, bénéficier des multiples regards et mots des autres apprenants mais aussi des divers intervenants permet d’enrichir son panel de connaissances et d’approfondir sa compréhension de l’approche systémique.
François Simonot : Je leur dirais : “Ayez un niveau de formation, venez vous exercer, venez pratiquer”. En approche systémique, il est rare que les apprenants puissent s’exercer. Ce que Faine propose est précieux et il serait dommage pour ceux ayant la théorie de ne pas profiter de cette chance.
Héloïse Bertrand : Pour terminer, je leur dirais qu’appliquer les principes de la systémique est une façon de penser dont les bénéfices s'appliquent non seulement à la vie professionnelle mais plus largement à la vie dans son ensemble ! Donc n’hésitez plus.
10 - D'autres choses à rajouter ?
Sébastien Herche : Venir se former à Faine est le gage d’une formation solide au modèle systémique et stratégique, avec une équipe pédagogique au top, à l’écoute, exigeante, mais dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Héloïse Bertrand : Cette formation s'adresse à tout type de professionnels car l'approche peut éclairer des professions aussi différentes que psychologues, coachs mais aussi éducateurs, orthophonistes, managers et même ostéopathes, urbanistes ! de ce fait les échanges peuvent être très riches car des ponts sont construits entre des métiers apparemment très éloignés.
François Simonot : Venez vous exercer dans un cadre agréable, sécurisant et bienveillant !
À travers le cycle pratique, Faine propose une véritable immersion dans l’approche systémique, permettant aux professionnels de s’exercer et de saisir toute la subtilité que la théorie ne couvre pas. En favorisant l’interaction, l’échange et l’expérimentation, cette formation offre un espace unique pour affiner ses pratiques, enrichir sa posture et renforcer son aisance dans l’accompagnement et l’intervention. Que ce soit pour mieux comprendre la complexité des relations humaines, ajuster son regard sur les problématiques rencontrées ou encore explorer de nouvelles façons d’intervenir, cette formation représente une opportunité pour tout professionnel souhaitant intégrer pleinement cette approche stratégique et paradoxale dans son quotidien.
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[Équipe] Catherine Clorennec rejoint l’équipe de coordination chez Faine
Chez Faine, l'approche systémique ne se limite pas aux formations que nous concevons et délivrons : elle imprègne également notre manière de collaborer en interne. Pour mieux comprendre cet aspect, j’ai eu l'occasion d'échanger avec Christine Mourgues-Bastide, Laurence Durand-Valéry et Catherine Clorennec, les trois coordinatrices de Faine.
En effet, quoi de mieux pour célébrer l’arrivée de Catherine que de lui donner la parole aux côtés de ses collègues dans une interview croisée, pour découvrir son métier, ses premières impressions, et sa vision du rôle de coordinatrice ?
I. Trois parcours, une mission commune : Christine, Laurence et Catherine
- Christine Mourgues-Bastide a rejoint Faine en mars 2022, prenant la responsabilité de la coordination en janvier 2023. "Je voulais d’abord me sentir à l’aise dans les autres fonctions avant de diminuer mes interventions et de me concentrer sur la coordination," explique-t-elle. Aujourd’hui, elle met à profit son organisation et son écoute pour soutenir les intervenants et stagiaires dans les formations accueil, management et petite enfance.
- Laurence Durand-Valéry, forte de 15 ans d’expérience en tant que formatrice et coach, a intégré l’équipe de coordination en décembre 2023. "Chaque projet nous permet de réinventer nos pratiques, de collaborer et d’apporter des solutions sur mesure. Ce qui me plaît, c’est cette dimension créative et collective", précise-t-elle, reflétant l'esprit d'innovation qui nourrit son travail quotidien.
- Catherine Clorennec, pour sa part, est intervenante chez Faine depuis 2015, et a récemment rejoint l’équipe de coordination à temps partiel, avec une spécialisation petite enfance. "Céline m'a proposé en mars 2024 de m'impliquer plus régulièrement, et j'ai accepté ce défi avec plaisir," dit-elle. Tout en prenant encore ses marques, Catherine apprécie la complémentarité de ses deux rôles : coordonner et animer des formations.
II. La coordination chez Faine : une pratique systémique et flexible
Chez Faine, la coordination ne suit pas une routine figée ; elle nécessite une adaptabilité permanente. "Il n’y a pas vraiment de journée type," précise Catherine. "Tout dépend des intervenants, des formations en cours, et de la réflexion à mener sur le contenu à concevoir." Chaque journée apporte son lot de défis, et cette flexibilité reflète bien l’esprit d’adaptabilité qui caractérise Faine.
Pour Laurence, cette diversité est une richesse : "Ce qui revient régulièrement, c'est l’ouverture et la fermeture des formations, mais il y a aussi beaucoup de travail autour des collectivités avec lesquelles nous co-construisons des projets sur mesure." Elle apprécie particulièrement l’opportunité d’innover quotidiennement, un aspect central de son rôle.
Christine, de son côté, parle d’un équilibre entre la conception et l'accompagnement. "Il y a un support clé en main qui est pensé par Faine pour qu’il corresponde aux besoins du client, mais l’intervenant a la liberté d'adapter ce contenu au terrain." Les coordinatrices veillent à ce que chaque formation soit cohérente et en phase avec les attentes des intervenants et des stagiaires, tout en leur offrant une autonomie précieuse et rare. Cette collaboration avec les intervenants permet notamment d'ajuster les projets en fonction des retours du terrain, assurant une amélioration continue.
III. Maintenir un esprit systémique dans tous les contextes
L’approche systémique est un pilier central chez Faine. Elle guide les coordinatrices dans leur manière d’accompagner les intervenants tout en favorisant l'autonomie. "Nous ne sommes pas là pour leur dire quoi faire, mais pour les accompagner et les aider à s'adapter aux besoins du terrain," précise Christine. Cette posture systémique est une approche collaborative qui permet aux intervenants de grandir et de s’épanouir dans leur pratique.
Laurence complète cette vision en parlant des échanges réguliers avec les formateurs : "Nous travaillons main dans la main pour analyser les situations rencontrées sur le terrain et améliorer continuellement nos pratiques."
Dans le domaine de la petite enfance, Catherine trouve cette approche particulièrement essentielle. "En tant que coordinatrice, je réalise à quel point cette approche aide les intervenants à comprendre le contexte global dans lequel ils évoluent et à élargir leur perspective." Pour elle, il est crucial que les intervenants maintiennent une posture d’écoute et d’ouverture. Elle explique qu’il est parfois ‘naturel’ pour les experts de vouloir tout maîtriser, donc leur rôle est de les aider à toujours adopter une posture ouverte.
IV. Faine, une organisation à taille humaine pour les humains
Ce qui distingue Faine, c'est sa capacité à instaurer des relations de confiance solides avec ses intervenants, un aspect que les trois coordinatrices soulignent. Pour Laurence, les journées de retour d'expérience sont des moments privilégiés de partage : "On parvient à créer un climat de confiance qui permet à chacun de se sentir écouté et intégré dans un processus d'amélioration continue".
Christine renforce l’idée que les relations humaines sont au centre de Faine : "Nous connaissons chaque intervenant personnellement, ce qui crée un environnement de travail unique, où chacun est valorisé pour sa singularité." Cette proximité nourrit un cadre de travail où l’individu est reconnu à sa juste valeur.
Catherine, ayant été elle-même intervenante avant de rejoindre la coordination, partage cet avis. Pour elle, la confiance et l’écoute sont les piliers d’un environnement de travail serein : "On ne peut se livrer que si l’on se sent en sécurité et écouté." Cette approche, ancrée dans une démarche systémique, fait de Faine un lieu où l’humain est au centre.
V. Conclusion
À travers leurs témoignages, Christine, Laurence et Catherine montrent que chez Faine, la coordination ne se limite pas à une gestion logistique. C’est une mission humaine, portée par l’esprit systémique, où chaque jour offre de nouvelles opportunités d’apprentissage, d’innovation et de valorisation de l’autre. C’est ce qui fait la singularité de Faine : une organisation où l’humain est véritablement au cœur de chaque action.
C’est tout pour aujourd'hui, je souhaite une nouvelle fois la bienvenue à Catherine et vous dis à bientôt !


